Alice Russell c’est ce qu’on appelle une DIVA. Elle a une voix en or, et on la compare bien trop souvent aux grands noms de la Soul américaine comme Aretha. Mais Alice Russell est anglaise, et elle fait partie de la scène soul britannique aux côtés de Duffy ou Amy Whinehouse depuis le début des années 2000. Bon, elle a commencé à chanter toute petiote dans le chœur d’une église, elle joue du violoncelle dès ses 9 ans et son père est professeur de musique classique CQFD.
Après avoir intégrée The Quantic Soul Orchestra, elle sortira trois albums solos (The MunkaMoon en 2004, Pot of Gold en 2008 qui lui permet de prendre son envol à l’international et To Dust en 2013), et si t’as pas la chair de poule en l’écoutant c’est que t’as pas d’âme (référence à la soul tout ça).
Will Holland aka Quantic, lui est DJ producteur musicien, et forme le groupe The Quantic Soul Orchestra qui permettra de mettre en lumière Alice Russell ou Noelle Scaggs.
Quantic décide en 2007 de partir en Colombie, de former le Quantic y su Combo Barbaro et ainsi de nous permettre de chalouper de la croupe en rêvant de palmiers et de sable chaud.
Ces deux potos de Brighton décident donc de nous offrir un album, que dis-je un bijou de soul, blues, folk, swing aux sonorités latines en 2012 appelé « Look around the corner ». Une pépite qui te fais voyager, swinguer et même chanter!
Samedi dernier, à l’Elysée Montmartre c’était donc un joli cadeau qu’ils nous ont fait en rejouant quelques titres de cet album, et des petits extras colombiens pendant lesquels j’ai donné de ma personne en guinchant au premier rang. La salle comble au public parisien un peu trop snob à mon goût, ne m’a pas empêchée de placer ce concert au 1er rang de ma liste 2017.