Parce qu’il est important d’ouvrir nos esgourdes, de garder nos cerveaux attentifs à ce qui nous entoure et de multiplier nos sources d’informations; aujourd’hui je vous file mon nouveau coup de coeur dans la presse papier (qu’une copine m’a fais découvrir autour d’un pancake chez Hardware Society) : le 1.
Le 1 : Une nouvelle experience de presse
Le UN est un journal hebdomadaire lancé par Eric Fottorino (ancien directeur du Monde) avec Nathalie Thiriez et Laurent Greilsamer en 2014. C’est pas la roulée vers l’or pour la presse papier et pourtant le bonhomme a eu envie de proposer un nouveau media original, un « journal pour ralentir et réfléchir » (dixit Le 1). Et c’est ce qui en fait ma nouvelle gazette préférée.
La forme du 1 :
Le 1 c’est un support papier inédit, un format A4 qui, au fil de la lecture devient un A1. Eric Fottorino explique les trois formats du 1 :
« Le premier format, tout plié (format A4), invite à une approche sensible, littéraire du sujet. En effectuant un premier dépliage (format tabloïd), vous accédez à un second univers : celui de l’analyse et de l’expertise. Lorsque vous le dépliez complètement (format carte routière), c’est l’invitation au voyage, à un ailleurs où l’imagination et le rationnel se réunissent. D’ailleurs, le journal a notamment été appelé ainsi parce que le chiffre 1 représente l’unité du savoir, à la fois le rationnel et le sensible. »
Le 1 est bien plus qu’un simple journal hebdomadaire, une fois déplié il devient une revue esthétique.
Le contenu du 1 :
Le 1 c’est un unique sujet d’actualité par semaine (tous les mercredis). Il se focalise sur un thème au travers de plusieurs regards que ce soit des écrivains, des chercheurs, des philosophes ou des anthropologues mais aussi des artistes, poètes, illustrateurs et experts. Pourquoi un seul sujet ? Pour que le lecteur se l’approprie au mieux et se fasse sa propre opinion en fonction des points du vue proposés.
En plus, y a même des idées de films, livres, etc… afin d’approfondir la question. Le glossaire permet de saisir entièrement les réflexions des articles sans se perdre dans les méandres de la langue de Molière.
Le 1 promet une heure maximum de lecture parce que le temps c’est de l’argent. Avec cet argument, on a plus aucune raison de ne pas s’abonner.
Alors, conclusion, j’adhère complètement à ce nouveau média, le concept, les articles, et je m’y suis même abonnée.
Cerise sur le gâteau, le 1 est sans publicité, 0, nada, walou. C’est un journal entièrement indépendant. Alors ? Qui dit mieux ?
Bon j’ai un peu peur de ne pas bien comprendre tous ces pliages et dépliage, mais pour le reste je suis complètement séduite… et le coup d’1h maximum c’est parfait, j’hésite toujours sur les format hebdo (ou pire quotidien) car j’ai souvenir d’années d’abonnement au Monde ou à Courrier Int qui s’empilaient dans l’entrée encore sous plastique…et à l’inverse, toujours frustrée des mensuels qui se dévorent plus vite que ne passe le voyage en train…
Hop, je me suis inscrite pour recevoir un numéro d’essai!! (comme quoi, web et presse écrite font bon ménage!)
Effectivement, il vaut mieux prendre le temps de le lire chez soi, sinon tu risques de faire des mécontents dans le métro 😉