Life is so good de George Dawson & Richard Glaubman

Avril 2016, il neige à Paname, rien ne va plus les jeux sont faits :
Soit je sombre dans la chouinerie sur les réseaux sociaux en me gavant de meringues et de chocolat viennois, soit je lis un livre qui fait du bien au moral en me disant que demain c’est pas si loin.

Force est de constater que mon cœur balance mais ma balance, elle, indiquant un poids déraisonnable, je choisis donc le bouquin (j’vais éviter de me créer un troisième menton, et de toute façon le chocolat ça donne des boutons).

Une proche dont on taira le nom, m’a glissé subrepticement dans mon sac un livre qui donne du baume au cœur : « Life is so good ». Rien que le titre ça en jette hein ?!

Alors c’est l’histoire de George Dawson né en 1898, l’aîné d’une famille nombreuse de fermiers texans. Ce gars-là a connu la ségrégation aux États-unis (petit-fils d’esclave quand même), a croisé le Ku Klux Klan, commencé à taffer chez des blancs à 8 piges, construit des digues au bord du Mississipi, et tout un tas d’autres trucs hardcores jusqu’à la mort. Sauf qu’il est pas mort du coup. Et nan, Georges a vécu 102 ans, et a croisé l’Histoire des States sans se poser de questions.

 

Georges Dawson
Georginou le mec qui kiff l’école à 100 ans

J’ai parfois trouvé que Georges ressemblait à Forrest Gump, je savais pas si c’était du lard ou du cochon ; si le mec était un peu simplet ou au contraire bourré d’humilité et de sagesse. Mais le mec ayant appris à lire à 98 ans, je me dois de respecter le personnage et d’en prendre de la graine.

Le livre commence sur la pendaison d’un poto de Georges et clairement tu te dis que ça va pas être de la rigolade. Mais quand tu fermes ce livre, tu te dis que la vie est simple finalement, que le bonheur n’est pas loin, qu’il suffit de regarder autour de soi et de profiter de ce qu’on a.

 

 

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