Paris est magique! Et c’est bien ce que souhaite confirmer Nike avec sa course de 10 Km en plein coeur de la capitale. Déjà la 14ème édition, et le parcours promet toujours « des sensations inoubliables ».
La marque à la virgule nous explique que cette année, courir vite ne suffit plus, il faut « libérer tout le potentiel de Paris, sa culture, sa diversité, sa puissance ». Alors, bon. Comment dire. Déjà courir vite. C’est pas gagné. Mais si en plus on est parti pour une partie d’écotourisme dans la capitale, j’parie pas un kopek sur ma performance du jour.
Nike un chouia Cocorico?
En vrai, Nike t’as voulu passer un message fort hein : toujours plus nombreux, sachons vivre courir ensemble, c’est qui les patrons? C’est PARIS !
Comme d’hab on arrive en mode touriste avec mon acolyte, et on se met la pression doucement mais sûrement. 10 kilomètres c’est un détail pour nous, mais le RP (record personnel) ça veut dire beaucoup. Surtout quand tu trottines depuis quelques mois, que tu as oublié à quoi ressemblait une piste et l’odeur de la souffrance. Alors sur la ligne de départ, j’en mène pas large et je supplie mon binôme de me porter (littéralement) sur les 3 derniers kilomètres. Vous découvrirez par la suite que ma demande fût un échec cuisant.
Niveau organisation: les consignes sont aménagées harmonieusement, les toilettes sont en nombre suffisants pour contenter hommes et femmes, les sas sont faciles d’accès, le départ est même lancé à l’heure, bref RAS au début de cette PPX (Paris Puissance 10).
Sans surprise, cette course est ma pire ennemie, je souffre dès le 5ème kilomètre, y paraît qu’on est passé devant la Place Vendôme et le Palais Royal. Moi, tout ce que je me souviens c’est de ne pas égarer mon lièvre, sans perdre un poumon. Concrètement au ravitaillement, je ne suis plus la même personne, j’ai laissé ma puissance dans mon sac aux consignes et pour ma culture tout ce qui me vient c’est « libérée délivrée » (et surtout dans combien de temps).
Je ne vais pas détailler les 5 kilomètres de souffrance qui ont suivi, j’aimerais garder ma dignité. En revanche sachez que grâce à mon pote à la compote j’ai fini cette course sur un chrono plus que correct et un dépassement de moi qui fait toujours plaisir un dimanche matin à la fraiche.
En bref:
Les +
- Le parcours dans le centre de Paris qui envoie du pâté (0 voiture rue de Rivoli c’est quand même méga cool),
- Le Tshirt et la médaille stylés,
- Le ravitaillement bien chargé (bananes, oranges, raisin secs…),
- L’ambiance Hip et Hop,
- La diversité des coureurs,
- le prix du dossard (25 euros).
Les –
- Les ruelles étroites de Paris rendent le début de course un peu chaotique, il faut savoir slalomer et garder sa priorité à droite,
- La fin de course avec ses bouchons sur la ligne d’arrivée et l’organisation pas tip top au niveau de la remise de médailles,
- L’eau en gobelets pour l’après course; sans déc les mecs un seul verre d’eau après 10 km ça suffit pas,
- Les faux plats d’escrocs.
Alors, si tu veux un beau T-shirt ou visiter Paris comme dirait l’autre « Just do it« .
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"L'odeur de la souffrance", j'adore. C'est plutôt noisette ou bien genre bois de santal ?
Moi je dis, la vraie arnaque, c'est quand t'as une super montre un peu trop précise, que tu souffres, et que tu sais que t'as fini ton 10K depuis 100 mètres mais que t'as pas la ligne d'arrivée dans ton champ de vision.
Je vais pas te mentir, la montre sur ce coup-là, je savais même plus où elle était. Je suivais mon binome. C'était mon seul repère. Et plutôt bois de santal ou patchouli pour mon odeur de souffrance!