La Parisienne est la course féminine la plus fréquentée de Paris. Créée en 1997, elle n’a fait que grossir d’année en année. Souvent polémiquée (rapport à la publicité axée sur la recherche médicale contre le cancer du sein, l’attente longue dans les sas ou encore le prix astronomiquement indécent) jamais égalée, la Parisienne a encore réuni près de 30 000 femmes ce dimanche aux pieds de la Tour Eiffel.
Parce que le prix m’a toujours semblé un peu trop exorbitant (comptez entre 35 et 55 euros le dossard), parce que le délire fifilles/ rose/ tutus me met très mal à l’aise, je n’avais jamais participé à cette course.
Mais voilà, pour pouvoir débattre sur cette course et me faire ma propre opinion, j’ai eu la chance de gagner un dossard avec Vital Magazine, et dimanche dernier je me faufile moi et mon débardeur rose dans la foule de femmes fières et heureuses de porter les couleurs de la Caraïbe. Oui, parce que manque de bol, le thème de cette saison c’est donc les Caraïbes, et malheureusement les Antilles depuis quelques jours sont dévastées par les ouragans…
La veille de la course je suis allée récupérer mon dossard, le t-shirt et tous les goodies offerts dans le sac (des chouchous babyliss, un shampoing sec, un produit Lierac, un jus, une barre de céréales et des offres promotionnelles sur différentes marques). Les produits ne sont pas genrés, ça change du combo serviette-tampon/ lessive offert les années précédentes et ça fait du bien. Merci pour cet effort! Si vous voulez un retour sur la barre de céréales, elle croustillait sous la dent, parfait pour l’after run.
Dimanche donc, direction le stand de Vital pour partir avec la team dans le premier SAS. Cette année, la parisienne a enfin des sas, ce qui nous évite d’attendre de longues heures dans le froid matinal (et à 8 heures du mat, cette nouvelle me rends aussi heureuse qu’un soir de Noël en attendant l’ouverture des cadeaux!). Je partage un bon moment avec ma copine de run Soasick. On discute, on discute et là… Qui apparaît sous mes yeux ? Cécile BERTIN, affublée de sa casquette de l’UTMB, JE PAPOTE AVEC CECILE BERTIN LES GUYS! C’est peut-être un détail pour vous, mais pour moi ça veut dire beaucoup! Une ultratraileuse, qui fait partie du cercle très fermé du « Seven Continents Club » (7 marathons sur 7 continents, rien que ça). Elle a même fini le jungle Marathon sans perdre d’orteils, donc oui je suis fan de cette femme. Pour moi c’est une source d’inspiration. Elle a le courage d’essayer, de se lancer, de mouiller le débardeur en croyant en ses capacités. D’ailleurs, elle a écrit un bouquin si jamais tu débutes la course à pieds : « le running au féminin » et « Sable émouvants » (oui parce que son kiff à cette femme là, c’est les ultras dans le désert. Cherchez pas elle est vraiment OUF).
Après ce moment de groupie, pas du tout raisonné, revenons à nos moutons: la course. La ministre des sports, Laura Flessel est au rendez-vous pour lancer le départ de cette promenade de santé. L’énergie des femmes est contagieuse, on danse la biguine, le zouk, le gwoka… Et on se lance, Soasick, Cécile (je l’appelle Cécile putain) et moi sur cette course. Le parcours est vraiment sympa, on passe par les beaux quartiers de Paris : la Concorde, les Invalides, les fameuses berges de Seine pour finir au Champs de Mars.
Sur les 7 km de parcours, on n’a pas le temps de tortiller des chevilles, entre les percussions, les déguisements, les acclamations des badauds, l’effet boîte de nuit dans le tunnel, le ravito (eau/ banane). C’est carnaval!!!
J’ai pas vu passé les kilomètres, l’arche est déjà devant moi. Je récupère la belle Soasick, la médaille, de l’eau et je me dis que la Parisienne c’est une chouette course.
Je ne suis toujours pas fana des débardeurs roses et des tutus, mais la Parisienne c’est avant tout une course pour le fun, un partage entre femmes. Que tu sois avec ta fille, ta soeur, ta collègue, l’objectif est le même: du kiff. Si tu veux motiver une team l’année prochaine, et pourquoi pas participer à un challenge (mère/ fille, copines, déguisements…) c’est ici.
Merci donc à Vital pour le dossard, à Soasick pour son sourire et à Cécile Bertin pour sa gentillesse!
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Ahah j'ai fait la même tête quand j'ai rencontré Cécile (non mais Cécile quoi!!!) l'année dernière aux 10km pour Elles ;-)