En 2016, j’ai participé à autant de courses officielles qu’il y a de mois dans l’année. Chaque course est unique, chaque kilomètre a été vécu différemment. En 2016, j’ai bien kiffé la vibe avec mes Saucony. Introspection en accéléré d’une année bien chargée:
La course qui m’a fait mal au corps:
Sans suspens, le semi de Paris. Avec un vrai plan d’entraînement, un mental d’acier, boostée comme jamais et surtout très bien accompagnée, j’ai pu aller chercher un record personnel sur mon premier semi-marathon en mars. C’est aussi la seule fois où j’ai vu des étoiles sur la ligne d’arrivée, et où j’ai eu l’impression de me surpasser. Merci encore à Ludovic de m’avoir traînée sur les 6 kilomètres dans le bois de Vincennes.
La course la plus courte:
La course Saucony un dimanche matin trop tôt, 5 kilomètres dans le jardin d’acclimatation. Sans que personne s’attende à ce phénomène paranormal, j’ai fini 1ère féminine. Avec 0 médaille, 0 tshirt finisher, 0 coupe, 0 podium, juste la fierté d’avoir été la winneuse pendant 1 minute au micro de Jean-mich ambassadeur Saucony. 2016 valait d’être vécu pour cette course, même si mes chevilles sont beaucoup trop larges depuis.
La course écolo:
Ecotrail de Paris (18 km), cette course m’angoissait vu que c’est pas vraiment une course, c’est un trail parisien. Trail/ Parisien: bel oxymore parce qu’en vrai cette chose est très abordable pour tous coureurs, j’ai d’ailleurs chaussé des baskets de course à pieds et non de trail pour cette épreuve, alors bon. J’ai adoré faire la petite commission dans des toilettes sèches parce que ça sentait trop bon, et gambader sur un terrain propre (vu qu’on avait nos filets poubelles OKOU).
La course à obstacles:
Le Mud Day, 13 km et 22 obstacles, mais surtout beaucoup trop de boue. Vraiment beaucoup TROP. Un dimanche ensoleillé dans un camp militaire à courir/ marcher avec ma team de barges. Au-delà de la facilité/ difficulté à passer les obstacles on s’est surtout beaucoup, mais alors beaucoup marré.
La course solitaire à l’étranger:
Le semi marathon d’Amsterdam. Au début de mon séjour je suis partie en mode touriste, au fur et à mesure qu’arrivait l’heure de départ je me dégonflais. Et puis, foutu pour foutu, sans préparation, j’ai couru ces 21 km en détente, la frange dans le vent, les cuissots au soleil (ouais parce qu’en plus il a fait superbement beau ce jour-là) et j’ai fini cette épreuve avec un chrono bien, bien mauvais mais une satisfaction personnelle de l’avoir fait, en étant seule et loin de chez moi.
La course en équipe:
L’Ekiden de paris, le marathon en relais qui, à défaut d’avoir été bien organisé, nous a bien fait kiffé le burger post course entre potos. Ma team a tout défoncé, je les remercie encore d’avoir été motivés pour se lever aux aurores, d’avoir patientés dans le froid et d’avoir même pas eu de bananes à se mettre sous la dent. Merci les gars, vous avez vraiment assuré!
La course en amoureux:
Les foulées de l’éléphant à Nantes (10 km), une course qui bouclait notre road trip amoureux sur la côte ouest française. Une promenade de santé sur le site des chantiers navales, qui se déroulait de nuit. On a profité d’une atmosphère joyeuse et une ambiance boîte de nuit sous la nef des machines de l’île. Bon on se rappelle surtout avoir partagé un bon week-end avec les copains, mais courir dans une autre région c’est quand même cool.
La course la plus naze:
La Bubble Day, (plagiat total du concept de la color run), tu cours 5 km dans de(s) la boue bulles. En vrai, l’organisation est nulle, des bulles j’en ai pas vu, en revanche de la mousse j’en ai vaguement croisé sur la ligne d’arrivée, je cherche encore les animations dingues promis par les organisateurs. Déjà que géographiquement c’est far far away, si en plus c’est juste une promenade dans un parc en legging, autant le faire en bas de chez moi. Bref, plus jamais ça.
La course la mieux ambiancée:
Le semi-marathon de Bordeaux, les bordelais savent mettre le feu. On est parti avec mon teammate pour conforter nos chronos ailleurs qu’à Paris et accessoirement passer un chouette week-end en province: pari réussi. Courir de nuit, et être acclamée par une foule toujours plus nombreuse qui hurle ton nom (merci les dossards personnalisés) ça vaut son pesant de cacahuètes. Merci Bordeaux pour ton accueil!
Les courses de Noël (t’as saisi le jeu de mots ?):
Les corridas de Thiais et d’Issy les Moulineaux, des courses de 5 km ou de 10 km qui te permettent de donner tout ce que t’as pour claquer un RP en fin d’année avant d’entamer le marathon shokobons et gratin dauphinois. Et puis porter un bonnet de père Noël et courir ce n’est pas un fashion faux pas, ça donne du baume au coeur.
La course la plus fraîche:
La SaintéSprint, sur les montagnes lyonnaises, 22 km de pure plaisir à parcourir de nuit, bien emmitouflée dans son collant, ses grosses chaussettes, son bonnet, et cache cou. J’ai adoré cette épreuve pour ces conditions un peu extrêmes et l’esprit d’équipe que je partage avec mon teammate depuis maintenant 2 ans.
En 2016 j’ai parcouru plus de 1 300 km et je ne me lasse pas de courir. Les courses officielles sont l’occasion de me dépasser mais surtout de partager de bons souvenirs avec mes proches sportifs ou non et cette année encore j’ai bien l’intention de continuer à m’éclater! Et toi?! T’as kiffé ton année sportive ou pas?!