Bordeaux, ses quais, sa vinasse et surtout son unique semi et marathon nocturne de France. J’ai donc donné de ma personne pour vivre cette experience sur 21,1km.
Samedi 9 avril 2016, 19 heures, le départ du semi-marathon sur les quais de la garonne est lancé. Tout au long de la journée, il a plu comme vache qui pisse et mes prières païennes ont fait un miracle: pas une seule goutte à partir de 17 heures.
Tshirt au vent, je m’élance avec mon binome sur ce semi, impatiente et curieuse.
Je galope tranquille mimile, et j’ouvre grandes les mirettes pour profiter de cette jolie ville, de ses paysages et surtout de l’ambiance folle qui y regne.
Oui, ici a Bordeaux, les supporters sont en masse, ils sont même carrément sur le parcours, on zigzague entre les poussettes et les pochtrons dans les ruelles bordelaises, parfois même on doit s’arreter.
Mais je ne suis pas venue ici pour faire un chrono, je suis là pour me faire plaisir, sentir l’atmosphère d’une ville de France autre que Paris. Et je ne suis pas déçue, la foule est dense tout au long du parcours, des sourires, des acclamations et des poignées de mains à foison, je bois du petit lait.
Jusqu’au 11ème km, je déroule et je kiffe la vibe avec mon legging. Comme d’hab aux 12ème km, j’en bave des ronds de chapeau, mais le public qui nous acclame est tellement exceptionnel que je garde le même rythme jusqu’au 19ème (et son faux plat).
Je finis ce semi en sprintant, assez fière de ma vitesse qui est restée constante, malgré le dénivelé de batard (190).
On sera 17 600 finishers cette nuit, on sera tous bordelais ce samedi.
Cette ville vaut le detour, le parcours du semi est atypique, par son dénivelé, ses ruelles, et surtout par sa foule en délire!
Bref, A Bordeaux on sait supporter, et surtout manger des cannelés.