Une semaine après le Paris Versailles, v’latipa que je teste mon premier objectif sur une course de 10 km à domicile (bah oui, c’est Odyssea, c’est à Vincennes, c’est chez moi quoi).
Odyssea c’est quoi ?! C’est une course mixte de 10 kilomètres, à but non lucratif, récoltant des fonds pour la lutte contre le cancer du sein. Parce que je suis une femme et donc une paire de seins ambulants, parce qu’ils reversent VRAIMENT la thune (pas comme « la parisienne ») et parce que c’est un parcours agréable un peu dans le bois, un peu sur les grandes artères vincennoises, je me suis inscrite il y a 5 mois.
Sauf qu’y a 5 mois, je ne savais pas que la veille de cette course je fêterais mes 30 ans jusqu’au bout de la nuit, et que le réveil à 8 heures allait piquer, mais ça c’est une autre histoire.
Me voilà presque fraîche, et pas du tout dispo, sur la ligne de départ dans mon sas vert (50 mn – 1h). La tête là où les poules ont l’œuf, je ne pense pas, je ne suis pas encore réveillée, j’écoute les autres coureurs, et je pars sur les chapeaux de roues.
Comme d’habitude, je pars trop vite, je double, je redouble, j’me dis « plus vite je cours, plus vite je me recouche ». Et là, j’entends Briguitte (oui, BriGuitte est la dame de mon application nike +) me dire : 3 km allure 5.17 du Km. MERDE. Je cours beaucoup trop vite, je vais mourir au 5ème, je fais n’importe quoi. Quelle têtarde. C’était pourtant une belle journée.
Je ralentis un peu, histoire de pas faire n’importe quoi, et je colle aux basques d’une fille et son coach (ça m’a toujours beaucoup fait rire ce nouveau concept de courir avec son coach/ conjoint/ chien/ lapin) qui semblent courir à un rythme soutenu mais accessibles pour ma petite personne. Et puis, j’écoute leurs conversations ça m’occupe l’esprit sur 2 km.
Au 6ème, je sens que j’en ai encore sous les pieds, alors je remets les gaz, le parcours est boisé, j’aime la forêt, j’aime sauter au-dessus des branches, glisser sur les feuilles d’automne, et les châtaignes… Bref, je kiffe le parcours, et surtout j’ai l’impression qu’il ne fait que descendre.
8ème kilomètres, je vois le bout, je sens que je suis allée plus vite que d’habitude, mais je suis contente, je me sens bien. Et je pousse le vice à faire un sprint avec une fille rencontrée sur le dernier kilomètre (d’ailleurs si tu me lis, pardonne moi de t’avoir sortie la réplique la plus pourrie au monde : « c’est dans la tête »).
La ligne d’arrivée franchie, on est stoppée net, coincée dans les bouchons liés au ravitaillement. Le seul hic de cette course : ce problème de logistique sur la fin, certains ayants dû marcher avant la ligne d’arrivée à cause de la foule.
Odyssea, c’est une course familiale, sur un parcours nature, et comme chaque année la date coïncide avec la course Paris Centre de Nike, si tu veux pas te faire piétiner par des hipsters torturés par leurs chronos, just do it Odyssea 😉