Paris Versailles – La grande classique

Paris

Dimanche 27 septembre 2015, je me lance dans la grande classique, un peu par hasard, j’ai récupéré un dossard grâce à une pote, et j’ai bien envie de défoncer la côte des gardes, de la regarder droit dans les yeux et de l’insulter mentalement.

Bref, dimanche matin, 10 heures tapantes, le soleil au taquet, me voilà moi et mes 2 potos sous la tour Eiffel à attendre patiemment comme les 25 000 autres coureurs de pouvoir affronter ces fameux 16 km qui nous emmèneront jusqu’au château de Versailles.

Je l’avoue, j’ai l’impression de passer mon bac, j’ai déjà fait perdre 20 minutes à mes acolytes pour obtenir une place aux wawas (un jour, y aura bien quelqu’un qui se penchera sur le problème des wc pour les filles avant et après les courses) et on se caille les miches en rang d’oignons. Vient notre tour, on fera partie de la 36ème vague. On a les poils des bras qui se hérissent, on est tout émotionner un peu, on se lance.

Tous les 3, on fera les 6 premiers km avec 30 secondes d’avance sur notre chrono de base, on déroule tranquillement sur les quais avant la fameuse côte des gardes à Meudon.

Elle est là, on sent la tension, on est concentré, on parle peu, mais on est ensemble dans la même galère et on se lâche pas.

Paris Versailles
Eux, ce sont les malades qui courent à 20 km/h malgré la côte de BATARD

Alors, oui la côte des gardes c’est pas une partie de plaisir, mais je me sens bien, je fais des petites foulées, je me concentre et je savoure chaque instant. Arrivée en haut, l’entrée dans la forêt de Meudon, mes compères et moi on se regarde, on passe devant les caméras, en saucisse on sourit, on l’a fait, maintenant reste plus que 7 km de plaisir !

La forêt de Meudon, c’est de la descente, alors, autant le dire tout de suite, on a lâché les chevaux, on s’est laissé glisser, on a doublé, on a slalomé, on a kiffé samayre.

Et viens le graal, Versailles est là, la dernière ligne droite 2 kilomètres qui s’étirent, sur lesquels on s’abandonne, on se dit qu’on l’a fait, qu’on a même pas mal, et qu’on en a encore sous le pieds, alors on sprinte. Bah quoi ?! On reste des grands enfants, et on veut pécho le plus vite possible la médaille et notre sac de récompenses (1 pomme, 3 barres de céréales et une compote).

Paris Versailles, c’est fait. Et même qu’on a hâte de fouler le pavé et de recommencer l’année prochaine.

PV 2015

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