Parce qu’y a pas que des longues distances dans la vie, samedi ma bande et moi on a participé à une course saucony de 5 kilomètres organisée dans le jardin d’acclimatation.
5 kilomètres c’est pas bézef, mais le but étant de se déchirer la margoulette, ceci n’était pas une promenade de santé.
Saucony running club propose des entraînements pour « se préparer et s’entraîner » et trois courses pour « se tester et mesurer sa progression ».
Et franchement, le concept est pas mal. Que tu sois débutant ou runniguator (ndlr : le velociraptor de la course), tu auras un coach aux petits soins, un vestiaire, des toilettes (oui, des toilettes youhou), et même de la bouffe (on est pas là pour enfiler des perles, courir c’est bien, manger c’est mieux). Pour les plus curieux, tu peux même essayer les nouvelles baskets saucony.
Donc, samedi matin 8h55 on arrive au galop, on épingle nos dossards, on pose nos chronos et c’est parti mon kiki pour 5 kilomètres à fond les ballons. Le jardin d’acclimatation fait pas 10 000 hectares, donc les 5 kilomètres sont divisés en 4 tours.
Moi et mon plus beau kway, partons en trombe derrière mon binome number one, premier tour à l’aise, et là le speakeur crie mon nom « Marie 1ère féminine !! »,
Moi : « Quoi, Qu’entends-je ? Il a du se tromper Jean-Marc au micro, il a pas mis ses lunettes. Au pire les meumeufs vont me doubler dans 10, 9, 8, 7 secondes… Ah nan, personne me double. Bon, je continue alors. »
Deuxième tour, Jean-Marc (toujours au micro) en rajoute une caisse « Marie toujours 1ère féminine, devance les suivantes !!! » Moi : « Dites-moi pas que c’est pas vrai ?! Je peux finir 1ère dans une course à pieds, Moi ? La chippo lettrée ? »
Aucun souvenir du troisième tour, il est pas gravé dans mes annales et c’est certainement mieux ainsi.
Quatrième tour, il reste 300 mètres, une gazelle me talonne les miches, j’vais quand même pas me laisser doubler après avoir vu la lumière de la victoire, sans déconner.
Je sors les gaz, (je parle de ma foulée dynamique hein, pas de flatulences), et termine cette course le souffle court et la frange grasse.
Je vous détaille pas ma modestie d’après course, ni mon moment de gloire au micro, ni mes nombreuses photos de winneuse sur ma page Facebook. Sachez juste que j’ai gagné, et que j’ai cru m’appelé Marie – Jo sur un malentendu.