2016 signe l’album de référence pour Anderson Paak et son « Malibu ». Ce MC se fait connaître du grand public grâce à ses apparitions sur six chansons de l’album évènement de Dr Dre « Compton » et sur 2 titres de ‘The Documentary » de The Game. Ce chanteur-là, noté bien son nom, fait déjà partie des plus grands.
Anderson Paak, Brandon pour les intimes, 29 piges, a déjà bien vécu, et le moins qu’on puisse dire c’est que sa vie n’est pas un long fleuve tranquille.
Quand tu le vois arriver sur la scène de la Bellevilloise, tu sais que ce gars a un vécu, une identité, un caractère et mieux encore ça se ressent dans sa musique. Parce que bon, on est pas là pour tortiller du fion on écoute, ou plutôt on vit ce qu’Anderson a à nous dire. Et franchement c’est canon.
Autant, son album s’écoute dans une Cadillac (ou une twingo au choix), cheveux aux vents, lunettes de soleils, au bord de la mer (ou du periph, soit), autant son show se vit en sautant, chantant, tapant du pied.
Funk, groove, hip hop underground, parfois même jazz, il a un flow de fou furieux et il mouille le marcel avec une prestation exceptionnelle et enflamme, que dis-je, déchaine la Bellevilloise (malgré un son presqu’au bord de l’explosion… S’il vous plaît La Bellevilloise faites des efforts de son… SYOUPLAIT) ! Et en plus, Le petit Andy nous offre de belles prestations de batterie, comme ça, en toute tranquillité.
Comme il le dit si bien : « Don’t stop now, keep dreaming », alors oui Andy, merci mercredi j’ai rêvé éveillée.