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Festival Fnac Live à Paris – le jour où je me suis prise pour une photographe professionnelle

Depuis 6 ans déjà, la Fnac organise un festival d’été GRATUIT (parce que bon, sortir boire des coups ça coûte déjà un bras, si en plus je dois payer un droit d’entrée, je vais pas pouvoir acheter mon crocodile gonflable pour Paris Plage, et ce serait quand même bad) en plein cœur de Paris.

Devenue la traditionnelle sortie annuelle, la programmation de ce festival est des plus éclectiques (deux scènes pour 31 concerts). Bien souvent de 18 heures à 20 heures défilent sur scène des artistes moins connus et les têtes d’affiches pointent le bout de leurs micros à 20h30. Du coup, c’est aussi l’occasion de (re)découvrir des chanteurs français et internationaux et c’est généralement un chouette moment!

Cette année dans le contexte des attentats, la crainte de l’annulation des festivités a volé au-dessus de nos oreilles, et puis non, the show must go on, les quatre soirées seront maintenues avec un dispositif de sécurité poussé au max. Forcément, ça a un goût amer de devoir passer devant de multiples barrages de fouilles, d’être emprisonnée dans une fan zone et de ne pas pouvoir ressortir facilement.

Pour moi ce festival est un lieu de rencontres et de partages, tous les ans avec mes potes on se donne rendez-vous sur le parvis de l’hôtel de ville pour rigoler beaucoup, et écouter de la musique un peu. Cette année, nous ne nous donnerons pas rendez-vous, nous ne serons pas cloîtrer dans cette fan zone, nous ne boirons pas de coups ici, mais ailleurs. C’est dommage mais c’est comme ça. Parce que nous n’envisageons pas un festival de cette façon, mais en toute liberté.

Pourtant la baraka est avec moi (et aussi parce que mon mec est génial mais ça c’est une autre histoire), j’ai la chance de passer derrière le rideau, de voir l’événement de l’intérieur pendant une soirée et même d’atteindre le graal en photographiant la scène avec les vrais. L’entrée des artistes se fait derrière l’hôtel de ville, je découvre la cour intérieure qui est juste magnifique et en plus y a un joli jeu de lumières.

Après avoir avalé un Bos Ice tea au citron offert par la maison et moyennement bon, je file devant la scène (mais genre presque sûr la scène quoi, bon aux pieds des artistes mais c’est tout comme), appareil photo en mains pour mitrailler les chanteurs & musiciens du soir. J’aurais donc la chance de voir de très près: Sage, Hyphen Hyphen, Synapson et Fakear.

Lui, c’est le Monsieur de la sécurité qui me demande de partir quand c’est l’heure.

L’exercice du photographe non initié est dingue, je kiffe le moment, j’ai l’impression de devoir à tout pris saisir des instants importants et lumineux. Autant Sage derrière son clavier m’envoie pas de pâté niveau scénographie, autant avec Hyphen Hyphen je m’emballe. La chanteuse saute, court, vole, elle a une présence hypnotisante, je la lâche pas du viseur. En plus, la musique est canon.


Synapson entre en scène plus motivé que jamais, et malheureusement quelques soucis techniques viennent perturber leur show electro pop qui semblait être du nanan. C’est donc frustrée que je les quitte désœuvrés.

Le dernier à mettre le feu ce vendredi soir, c’est Fakear, star française de la musique électro qui mettra l’ambiance devant un public chaud bouillant!

J’ai donc pris mon pied en participant en tant que photographe à cette soirée de concerts, c’est avec un oeil neuf que j’ai (re)découvert ce festival, qui vaut toujours le coup de s’y rendre même si on connaît pas les artistes, même si on se fait fouiller, même si j’ai mauvais caractère, l’année prochaine j’y serais. Encore.

Mawee :