À l’occasion de la soirée « Creative live session » organisée par Virgin Radio et Sony Music, j’ai pu découvrir 3 artistes (j’ai loupé Izzy Bizzu à cause du décalage horaire entre le 13ème et le 16ème arrondissement) :
– Boulevard des airs que je surnomme Kendjattack (un mélange entre Kendji Girac et Louise Attaque) et qui m’a fait un peu saigné des oreilles, mais chacun ses goûts hein
– Griefjoy, ou comment faire du boum boum à la cool (toujours une histoire de goûts et de couleurs)
– Jain, ma chouchoute (ceci est un blog avec des avis subjectifs)
Je parlerais donc de Jain. On voit arriver sur scène, un petit bout de femme, habillée en robe Claudine noire et blanche, et quand elle envoie le son, la salle de blogueurs se tait enfin, portables rivés sur elle.
Jain a une présence scénique de ouf, elle envoie du pâté, entre pop décomplexée, rythmes africains, électro popworld, hip hop, elle nous balance son univers musical dans nos oreilles, et mon corps ne peut s’empêcher de se trémousser.
En même temps, Jain est certes toulousaine, mais ayant vécue au Congo, à Dubaï, et à Abu Dhabi, elle est multiculturelle. D’ailleurs, elle précise aux Inrocks: « j’avais envie de réunir sur un même album l’Amérique, l’Afrique et l’Europe ». Pari réussi avec son 1er album « Zanaka » (produit par un certain Yodelice) qui veut dire « enfant » en malgache, clin d’œil à sa maman franco-malgache.
Jain a une identité musicale, je ne saurais que vous conseillez d’aller la voir en concert ça casse au moins les trois pattes du canard.