JMSN, c’est Cricri (Christian Berishaj), un chanteur, compositeur, vidéaste américain (il tourne ses clips lui-même, c’est dire le level du gars) qui fait de la musique depuis toujours, et qui a traversé différents univers musicaux, du pop rock à de l’electro pop, et enfin au bon gros R’n’B qu’il défini comme « Hippie R’n’B ». Ce bosseur a pris le parti d’avoir le choix de sa musique, de son style, de sa liberté.
En 2012, le gars sort son premier album « Priscilla » (prénom de l’Ex), et on découvre un son travaillé, une voix à couper le souffle, c’est envoutant, c’est sombre, ça fais hérisser mes poils de pieds. En 2014, il pond un deuxième album « Blue Album » et enflamme la salle de concert la Boule noire à Paris; c’était le concert 2015, bon j’étais encore là où les poules ont l’œuf c’est à dire pas là.
Mais en 2016 avec la sortie de son opus « It is », je suis bien décidée à comprendre pourquoi le mec réussit à faire défaillir de plaisir hommes et femmes. Mercredi 26 octobre à la bellevilloise, dans une salle bien trop remplie, JMSN débarque, crâne rasé et chemise de soie à carreaux, accompagné d’un bassiste et d’un batteur, sa voix s’élève et j’en oublie mon attente d’1h30, mon mal de pieds, les bousculades, je plane.
Écouter son album, c’est doux: un peu de soul, une pincée de funk, un soupçon de hip hop, mais le voir en concert, c’est fou. Le crooner donne tout sur scène, il danse nonchalamment, il joue de la basse avec une énergie galvanisante, il a une voix soul sensuelle. La salle entière chaloupe, l’ambiance est chaude, et je me surprends à fermer les yeux juste pour le plaisir d’explorer mes sensations. Je tombe amoureuse?! Merde, il est fort ce Cricri, un peu plus et je lui demandais un selfie (parce que le gars prends le temps à la fin du concert de parler avec chacun et de faire des checks en toute humilité).
Alors si t’aimes le R’N’B t’aimeras Cricri.