Dans un casino de Paris complet, le public tape des mains et attends avec impatience l’entrée de Lianne La Havas.
Elle arrive dans une jupe moulante blanche perchée sur des talons compensés, guitare en bandoulière, elle est reine, et toutes les braguettes… euh regards sont suspendus sur cette bombe atomique. Elle est belle, nan, en fait, elle est magnétique.
On sent qu’elle est heureuse d’être ici à paris, de partager sa musique et elle ne manque pas de nous remercier 1 milliard de fois en 1h30 pour notre présence (ça dégouline un peu trop d’Amour, mais dans ces moments bofs bofs qu’on vit en Europe et ailleurs on prend tout ce qui rappelle les Bisounours).
Lianne La Havas est anglaise, à l’héritage culturel riche, jamaïquaine par sa mère et grecque par son père.
Après avoir collaborée avec son poto Prince (rien que ça), et avoir sorti son premier album « Lost & Found », en 2015 elle dévoile son deuxième opus « blood » jazz néo-soul, fruit d’un voyage initiatique à la recherche de ses racines.
Elle pousse sa voix sur son titre « green and gold » qui rappelle les couleurs du drapeau jamaïcain. Elle dédicace à la ville de Paris « Unstoppable » et la salle est envoutée par son timbre de voix. En plus la biatch joue de la guitare à la perfection (ok, je suis jalouse)…
Lianne La Havas a une maturité et une assurance qui ferait chavirer n’importe quel être normalement constitué, hier soir, je suis tombée amoureuse.