En avant Guingamp, nous remontons la côte vers le nord. Nous larguons nos amarres sur une île. Y a pas qu’Hawaï dans la vie. Y a l’île d’Oléron aussi.
On a donc pris le pont routier long de 2 862 mètres pour atteindre La Cotinière, et poser nos baluchons à l’hôtel « Face aux flots » qui donnent sur la mer. Bah oui, on va pas se laisser manger la laine sur le dos, on est peut-être des parisiens en vacances mais on est là pour se payer une belle tranche.
Direction la Cotinière, petit port de pêche spécialisé dans le céteau (une sorte de poisson plat appelé « langue d’avocat » souvent proposés fris ou panés), promenade dans LA rue semi piétonne touristique et animée, découverte de l’église moderne dédiée aux disparus en mer,
flânerie sur la plage jusqu’au phare, et surtout vente de poissons sur le port, et ça clairement, ça ouvre l’appétit (entre crevettes, langoustines, poissons en tous genres…). L’estomac dans les talons, on a été obligé de se faire un dîner à base de fruits de mers frais. Nan, vraiment c’est dur les vacances.
Le lendemain, on décide de faire du vélo, parce qu’il semble que ce soit le moyen de transport le plus efficace et agréable sur l’île.
Direction Grand Village plage, bon comme j’ai autant le sens de l’orientation que Beyonce a les fesses plates, on se retrouve sur la départementale 734, chose interdite ici. Et du coup, on finit notre périple à Dolus d’Oléron, à l’opposé de notre destination initiale.
Qu’à cela ne tienne, guidon aux vents, on repart en empruntant la forêt domaniale d’Oléron, un moment magique, parce qu’on se retrouve seul au monde et parce qu’on est entouré de mon arbre préféré : le PIN. J’ai pu m’égosiller et chanter à tue-tête « Quand on partait de bon matin, quand on partait sur les chemins, à bicycleeeettttteeeeee ! » au grand dam de mon amoureux.
Force est de constater que ma douce voix attire la pluie, il est midi, on fait halte au port des salines.
On peut y découvrir la culture du sel avec l’éco musée, et faire un tour dans les marais salants. Bon, nous on aime surtout manger alors on se précipite dans le seul restaurant bondé (le relais des salines : http://www.lerelaisdessalines.com/) et là on découvre le paradis. Les patrons ont du caractère et le décor est authentique.
Notre silence pendant ce repas en dit long sur l’excellence des plats. Quant au dessert, je ne préfère pas me risquer à vous raconter vous seriez jaloux. Du nanan.
Il est difficile de nous déloger de cet endroit, mais le soleil ayant repris place, on repart à bicycleetttteeee direction la grande plage de Saint Trojan les bains.
Plage de sable fin, immensément large et sauvage. On croise des chars à voile, et des surfeurs (y avait un vent à décorner les bœufs). 60 km de plage de sable fin sur cette côte, des dunes magnifiques et même des culs nuls (une partie de cette plage étant naturiste).
Le temps de reposer les cuissots après ces quelques heures de vélo, et on file vers Château d’Oléron pour passer une dernière soirée sur cette île pleine de charmes.
Château d’Oléron est l’ancienne capitale de l’île et aussi un port ostréicole. On a pu profiter du coucher de soleil sur les petites cabanes colorées des artisans et des ostréiculteurs, et observer la citadelle. On s’est aussi adonné à notre passe-temps favori : MANGER. On a donc fait péter les langoustines au restaurant « La Courtine » qui était relativement plein un soir de semaine.
Y a pas à dire, Oléron la lumineuse, tu m’as conquise.
ça donne envie d’y aller ! merci pour ce compte-rendu qui fait rêver !
Merci beaucoup! La France est un très beau pays et certaines régions sont vraiment dépaysantes (pour la parisienne que je suis)!