Journée de la Femme digitale #JFD2018

Journée de la femme digitale 2018

La Journée de la Femme Digitale (avec un grand F) est un évènement organisé par Delphine Remy-Boutang tous les ans depuis 2013. Comme je suis une femme et que je travaille dans le digital (si t’es un homme et que t’es cuisinier, t’es quand même le bienvenu, hein), je me suis payée le luxe d’un billet pour assister à cette aventure qui a lieu à la Maison de la Radio.

La Journée de la Femme Digitale : Kezako ?

De la même façon qu’il existe la Journée internationale des droits des femmes, Delphine Remy-Boutang après avoir lancée sa startup « The Bureau » décide de créer cette fameuse « Journée de la femme digitale ».

Elle explique dans un article du Monde son constat simple. Basic : en 2012, peu de femmes travaillent dans le numérique et pourtant c’est un domaine porteur, c’est LE futur (un chiffre qui s’élève à 28 % seulement en 2017). Pour Delphine : « Il n’est plus possible que les femmes soient peu visibles dans ce secteur. » 

Du coup, ni une, ni deux, Delphine et Catherine développent cette journée autour d’un évènement ouvert à tous et toutes afin de mettre en lumière des femmes inspirées et inspirantes qui construisent le numérique de demain. Sous forme de conférences (un peu à la façon TEDx, d’ailleurs mon point de vue sur le dernier auquel j’ai assisté ici), des intervenant.e.s partageront leurs expériences et leurs motivations pour que chacun.e ressortent avec une rage de croire en soi.

Avec le prix des « Margaret », elles récompensent des femmes entrepreneuses et intrapreneuses qui créent le futur.

« Il faut vraiment encourager les femmes à avoir confiance : c’est la clé de tout «  Alix de Sagazan AB Tasty

La Journée de la Femme Digitale le 17 avril 2018 à la Maison de la Radio :

J’arrive à 14 heures pour profiter entièrement de cette après-midi qui s’annonce sous le signe de l’empowerment. La conférence débute avec Aleth d’Assignies (directrice du développement chez Usbek & Rica) : « il faut préparer le futur » dit-elle. Hastag RECONCILE. Oui parce que chaque intervention sera définit par un verbe d’action, le thème de cette JFD étant l’action.

Journée de la femme digitale 2018

Après avoir donné envie aux femmes d’oser, d’entreprendre, d’innover, en 2018 place à l’action. D’où la collaboration avec La Redoute. Chaque femme pouvait acheter une chemise blanche (symbole de l’entrepreneuriat) et y faire broder son verbe d’action, #Create par exemple. Je trouve cette idée fort à propos, même si j’aurais préféré une chemise dans une matière éco-responsable tout ça tout ça, mais chaque chose en son temps.

Pendant quatre heures, des femmes et des hommes ont défilé et se sont exprimés pour nous transmettre l’envie d’agir.

Je ne vais pas vous faire le reporting complet de cette folle après-midi, déjà parce que ce serait bien trop chiant à lire et qu’en plus j’ai fait un live tweet et des instastories (sur les comptes de @GoGirlzSport) le jour J.

En revanche, je vais parler de mes coups de coeurs :

  • Rania Belkahia qui a lancé AfriMarket en 2014. Elle nous explique comment elle a réussi à créer sa boîte malgré des embûches de plus en plus compliquées : « Il faut faire preuve d’audace ».
  • Elisabeth Moreno, PDG de Lenovo France (OMG), qui nous cite Goethe « Quoi que tu rêves d’entreprendre, commence-le. L’audace a du génie, du pouvoir, de la magie. »
  • Sandrine Roudaut qui a le job le plus badass du monde : semeuse-chercheuse d’utopies (elle est aussi éditrice et auteure de livres engagés)
  • Céline Bardet qui a reçu le prix spécial du jury. Oui, parce que Céline est spéciale voyez-vous, géniale je dirais même. Fondatrice de « We are not weapons of war », elle présente le Back up. C’est un nouvel outil numérique qui permet de signaler les situations de viols de guerre, de coordonner les professionnels, de récolter des témoignages afin de constituer des dossiers judiciaires etc. Bref, un truc révolutionnaire !

Cette journée fut riche en motivations, j’en sors boostée comme jaja avec une envie de donner un sens à ma vie.

Alors les filles, qu’est-ce qu’on attend pour changer le monde ?

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