Vegan for life

Dieu créa la Terre en 6 jours, perso j’ai tenté d’être végétalienne pendant 7 jours. Who run the World ?!

Après un week-end de Pâques fort pantagruélique, kouign-amann par ci, baklava par-là (j’vous ai parlé du couscous de samedi ?! Et du rosbif de dimanche ?), je décide moi et mon gras du bide d’entamer une semaine de végétalisme.

Bah oui, quitte à perdre mon double menton autant y aller franco. Végétarienne, je le suis plus ou moins, la viande et moi on a jamais eu de coup de foudre (à part le saucisson mais comme tout est bon dans le cochon, ça compte pas). En revanche, végétalienne, ça demande une organisation, une créativité et beaucoup de réflexions. Bref j’en conclus que ça a de la gueule et qu’à partir de mardi j’arrête les conneries.

Cette alimentation exclut la viande (bien sûr), le poisson (what ?), les crustacés (genre même pas de crevettes ?!) en gros tous les produits animaux, et l’expérience va plus loin en éliminant tous les aliments d’origine animal (genre le miel, le kiri et le croissant. Bah oui y a du beurre dans ton croissant).

Si tu veux en savoir plus sur cette pratique alimentaire, y a pléthore de bouquins qui sauront mieux que moi t’expliquer le pourquoi du comment, donc je t’invites à chercher pourquoi et comment.

Pendant 7 jours donc, j’ai dû transformer mes habitudes alimentaires et adapter cette nouvelle cuisine avec mon quotidien cahin-caha. Autant vous prévenir tout de suite, tout n’est pas si facile, tout ne tient qu’à un fil : la volonté.

Mardi matin, je me rends compte que mes gâteaux belvita contiennent des œufs, c’est donc à regret que je dis bye bye à mon petit déjeuner du jour. Forcément à midi j’ai la dalle et je traîne mon corps affamé jusqu’au traiteur en bas de mon taff. Heureusement, je peux prendre des légumes à volonté et je tiendrais tous les midis grâce à ce stratagème ingénieux (riz/ ratatouilles, pâtes à la tomate, haricots verts pommes de terres…), et le quota des 5 fruits et légumes par jour a explosé.

Ce qui est quand même très intéressant dans cette pratique c’est que du coup, tu dois regarder tous les ingrédients que tu achètes et tu te rends vite compte que c’est un peu la cour des miracles niveau composants.

Je découvre qu’il peut y avoir des traces de poisson et d’œufs dans des carottes rappées, que Courtepaille considère que les pommes de terre, les frites et les pâtes sont des légumes, que certains restaurants ne peuvent rien te proposer sans trace de produits laitiers ou d’œufs. Bref, c’est un peu la merde.

Force est de constater que si t’es végétalien, bah tu cuisines. J’ai écumé les blogs vegan, les livres spécialisés, les conseils d’amis, Pinterest est devenue ma nouvelle appli préférée, mon cervelet a chauffé pendant 7 jours afin de trouver des idées de recettes sans tomber dans la célèbre et trop facile salade de crudités tous les soirs.

Mes petits kiff persos préférés : le riz aux poireaux, les pâtes à la tomate et au tofu fumé (sissi c’est bon j’vous jure) et la fameuse galette lentilles/ patates douces.

Avec tout ça, j’ai pas eu le temps de tester quoique ce soit de sucré. Là aussi du coup faut prendre le temps de fouiner et surtout trouver de la margarine. Parce qu’il faut savoir que les monoprix, les franprix et autres supermarchés parisiens ne proposent pas de margarine. En même temps, avant de devenir une simili-végétalienne, dans mon subconscient, la margarine c’était pour les fous, et surtout c’était pas bon.

J’ai donc testé le végétalisme pendant 7 jours, j’en suis au 8^ème et je continue. Parce que j’ai trouvé cette expérience incroyablement enrichissante, parce que je me sens plus légère physiquement, et surtout parce que j’ai trouvé de la margarine. A moi les muffins aux amandes 😉