L’Ekiden de Paris 2016

Déjà la 3ème année que je participe à cet événement qu’est l’Ekiden de paris. Concept japonais qui permet à une équipe de 6 relayeurs de parcourir en un temps record les 42,195 km d’un marathon. La première étape est donc de former ta team et de t’entourer de tes meilleurs potos qui aiment courir (ou pas). Tu peux choisir de faire 5 km ou 10 km ou même 7,195 km, du coup tous les coureurs expérimentés ou non peuvent y participer et l’esprit d’équipe fait quand même presque tout le job (et tes jambes peut-être un peu).

Les années précédentes, j’ai toujours passé un très bon moment, nous avons pu encourager nos sprinteurs durant toute la course voir même franchir la ligne d’arrivée tous ensemble, on a même souvent bien mangé et bien bu et en plus on avait une chouette médaille et des T-shirts sobres et conforts! Bref, cette course est pour moi signe de camaraderie et bons souvenirs.

Bon, cette année, ce fût… Comment dire… Rocambolesque? Allez, j’vous raconte:

Tout a commencé la veille au retrait des dossards, j’arrive le samedi à 17 heures pour récupérer le package, et on m’informe qu’il ne reste que des T-shirts XL Homme ou M Femme, du coup à quoi bon remplir un formulaire de tailles dès l’inscription? Premier arrivé, premier servi?! Pourquoi pas, mais à ce moment-là communiquer sur le deal. Ou alors proposer des inscriptions moins chères sans T-Shirts?! (Je ne suis que force de proposition hein 😉

Le dimanche matin, l’ouverture du sas de départ est assez fluide pour les relayeurs 1, un peu plus compliqué pour les autres relayeurs qui doivent être fouillés, la sécurité avant tout, normal. Sauf que l’erreur stratégique là c’est la foule dense et compacte qui finalement n’est à peine contrôlée.

Le départ à 9 heures est ponctuel, il débute sous la Tour Eiffel et c’est quand même pas donné à tout le monde de pouvoir vivre ce genre d’évènement dans un lieu chargé d’histoire et de symbole. Que du kiff! Nikoumouk le T-shirt XL Homme, je kiffe mon moment 😉

Le parcours est sobre le long des quais (comme toutes les courses à Paris avec les restrictions de sécurité), les avenues sont larges, on peut doubler facilement, on emprunte les ponts parisiens avec les fameuses montées et descentes riches en sensation, mais on est pas là pour enfiler des perles et on est vite de retour dans le sas des relayeurs, qui cette année a été relativement bien géré, j’ai tout de suite trouvé mon compère qui part sur 10 km comme une fusée.

Le drame commence ici, aucune indication pour sortir de l’enfer des sas, pour rendre la puce accrochée à mes baskets, ou pour avoir un peu d’eau. Je demande à 3 bénévoles qui malheureusement n’ont aucune information à me donner à part « faut sortir de la zone de relais ». Je tente de rejoindre mon équipe, mais la foule est trop nombreuse, fort heureusement les coureurs échangent entre eux les infos qu’ils ont, je trouve enfin un bénévole qui récupère les puces, il est seul on est 1 000. C’est un peu l’enfer sur terre pour lui, le pauvre. Je rejoins avec difficulté mes acolytes, sans avoir bu ou mangé. On apprendra plus tard qu’il existait un ravitaillement loin, très loin, trop loin du départ, du coup personne n’y est allé.

Mais rien n’entache notre joie de vivre et de courir, on finit en beauté ce marathon en relais en 3h16, on a tenté d’aller vers l’arrivée pour voir notre dernier lièvre, mais là aussi encore beaucoup trop de monde. On le récupères 15 minutes pus tard avec la fameuse box et ses goodies.. Ah ah ah, quelle belle blagounette, il s’agit d’une boîte en carton (façon Happy Meal) avec 2 buffs, 2 lacets et 2 gourdes en plastiques. La déception face à cette box est perceptible et puis on se dit qu’on a pas besoin de ça pour sourire et être fiers de notre performance du jour.

Direction le Burger de la Victoire. Malgré ce manque cruel d’organisation, ça nous a bien fait marrer et même qu’on connaît toujours pas nos temps de passage, parce que le site de l’Ekiden ne fonctionne pas. Mais on s’en tamponne le coquillard parce qu’on a encore pleins de souvenirs dans la tête, et ça, ça vaut toutes les médailles du monde.

Allez, si jamais tu veux quand même y participer parce que bon, t’as envie d’avoir de nouveaux lacets ou juste faire un RP sans avoir ton temps, c’est Ici

 

Spéciale cacededi à tous les coureurs de l’Ekiden de cette année, ils comprendront 😉

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